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L’éducation familiale et comportement des enfants en milieu scolaire

L’éducation familiale et comportement des enfants en milieu scolaire

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Consacré par l’article 13 du Pacte international sur les droits économiques et sociaux, il donne la possibilité à toute personne de favoriser son plein épanouissement et de pouvoir participer à la vie active des affaires de sa nation. C’est d’ailleurs dans ce sens que ce même Pacte rend l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous. Les différents Etats du monde se trouvent dans l’obligation d’assurer ce droit à tous. A cet effet, une Institution internationale a été créée pour faciliter cet objectif, il s’agit de l’UNESCO, née le 04 novembre 1946, exclusivement orientée dans le domaine de la science, de la culture et de l’éducation. Cette éducation est l’une des droits fondamentaux de l’enfant. Mais elle doit être accompagnée par celle de la maison.

L’éducation familiale est le processus par lequel une famille élève et éduque un enfant, depuis sa naissance jusqu’à son âge adulte. Il semblerait que cette éducation soit généralement accomplie par les géniteurs de l’enfant en question, bien que les gouvernements et la société aient également un rôle en terme d’éducation. Quant à l’enfant est définie par L’article 1 de la Convention qui dispose qu’« au sens de la présente convention, un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de 18 ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt, en vertu de la législation qui lui est applicable ».

Réfléchir sur un tel sujet revient à faire une étude importante sur la préservation des droits de l’enfant. Cette dernière est l’objectif principal du Réseau Des Juristes Africains pour le Droit de l’enfant. Cependant force est de rappeler que nous écartons toute autre éducation hors de la famille de même que tout autre comportement qui est en dehors du milieu scolaire.

L’étude de ce sujet fait l’objet de controverses sociales afférentes du sujet au niveau de l’éducation familiale et de l’éducation scolaire sur l’enfant. C’est à dire entre les deux quelle est la plus importante en ce qui concerne l’enfant. Pris sous l’angle pratique, l’étude d’un tel sujet nous permettra de mieux cerner la détermination sur la sauvegarde des droits de l’enfant en ce qui concerne l’éducation.

Dès lors on se pose la question à savoir: quelle est l’influence de l’éducation familiale sur le comportement des enfants en milieu scolaire ?

En effet, on peut vite constater que l’interaction qui existe entre l’éducation et le comportement des enfants à l’école se favorise sur des aspects indéniables. Mais elle connaitra forcément des conséquences que ça soit négative ou positive, ça dépendra du base.

Ainsi, si on s’attache à discuter sur l’interaction de ces expressions, deux directions nous paraissent devoir être traitées : d’abord la mission de la famille sur l’éducation de l’enfant (I) et ensuite l’impact qui en découle pour ce qui concerne le comportement (II).

La famille est définie comme l’ensemble des personnes apparentées vivant sous le même toit et, spécialement, le père, la mère et les enfants. La Convention internationale des droits de l’enfant donne à tout enfant le droit à une famille. Le droit à la famille permet de rattacher l’enfant à une histoire et surtout il lui offre un périmètre de protection contre la violation de ses droits dont l’éducation qui est au cœur de notre sujet. Cette éducation devient une priorité pour la famille. Car la famille est l’unité de base de tous les phénomènes humains (A) mais il est aussi le moteur de l’éducation de l’enfant (B).

A) La famille, l’unité de base de tous les phénomènes humains:

La famille n’est pas un phénomène naturel, mais humain. Elle est la rencontre de deux familles qui sont déjà là pour échanger des époux et se prolonger par des enfants, et ainsi de suite indéfiniment. « Ce qui différencie l’homme de l’animal, c’est que dans l’humanité, une famille ne saurait exister s’il n’y avait pas d’abord une société : pluralité de familles qui reconnaissent l’existence de liens autres que la consanguinité, et que le procès naturel de la filiation ne peut suivre son cours qu’intégré au procès social de l’alliance  » (Lévi-Strauss, Regard éloigné, op. cit., p. 83).

La famille est lui-même un phénomène humain avant d’être l’unité de base des autres phénomènes. Cela veut dire que la famille doit être au début de toute formation qui concerne les membres de la famille. C’est le cas de l’éducation des enfants. Avant d’avoir accès aux privilèges que la convention donne aux enfants, l’enfant doit être bien préparé par famille. L’enfant doit être bien éduqué. Mais il arrive des cas où l’enfant acquis une mauvaise éducation. L’éducation, étant un phénomène humain, elle restera une priorité pour la famille. Car on a susmentionné que la famille est l’unité de base.
Cause pour laquelle on a jugé nécessaire de montrer que la famille est le principal moteur de l’éducation de l’enfant.

B) La famille, le moteur de l’éducation de l’enfant

Au sein de la famille, les parents sont les premiers à pouvoir agir au nom de l’enfant et à faire respecter ses droits. Le père et la mère utilisent leurs droits et accomplissent leurs devoirs en décidant à la place de leur enfant. Ils ont pour objectifs de protéger l’enfant en assurant son éducation.
Pour mieux faciliter cette éducation, l’enfant est dans l’obligation d’habiter avec ses parents, car ces derniers ont un droit et un devoir de garde. Ils fixent la résidence de leur enfant. La loi prévoit d’ailleurs que « l’enfant ne peut, sans permission des père et mère, quitter la maison familiale et il ne peut en être retiré que dans les cas de nécessité que détermine la loi « . Cette règle s’impose à l’enfant mais aussi aux tiers. L’enfant ne peut pas résider chez quelqu’un d’autre sans la permission de ses parents. La fixation de résidence permettra une meilleure surveillance qui est un aspect fondamental pour l’éducation de l’enfant. Car les parents doivent veiller sur leur enfant, en contrôlant ses circulations, l’ensemble de ses relations, sa correspondance et, plus généralement, l’ensemble de ses communications. Ainsi, ils peuvent interdire à leur enfant d’entretenir des relations avec certaines personnes s’ils estiment qu’elles ne peuvent pas être conformes à son intérêt.

Cependant, la prise en compte de l’importance de l’éducation familiale nous invite forcément à constater les impacts qu’elle produit.

Une bonne éducation familiale pousserait l’enfant à poser des actes louables ; par contre, le contraire lui donnerait de mauvaises habitudes ; par ailleurs, La connaissance du comportement, depuis son enracinement biologique jusqu’à ses manifestations les plus élaborées, est donc une étape essentielle pour comprendre l’être humain et sa place parmi les autres êtres vivants. Il importe dès lors d’évaluer l’éducation inculquée en famille dans l’environnement de l’enfant par le biais de deux aspects tels que : le comportement de l’enfant qui est un reflet de l’éducation familiale(A) et la considération de l’éducation familiale comme le socle de l’avenir de l’enfant dans le domaine scolaire (B).

A) Le comportement de l’enfant, le reflet de l’éducation familiale

L’analyse de cette partie prouvera les propos développés dans la première partie. Car l’éducation familiale reste toujours la base de l’enfant pour son comportement en milieu scolaire. Cela veut dire que l’enfant ne suivra que la formation donner par la famille. Comme on l’a susmentionné à l’entête, si l’enfant acquis de bonne éducation, il présentera toujours de bon comportement à l’école et le contraire donnera de mauvaise habitude en milieu scolaire.

Cause pour laquelle l’enfant doit avoir d’abord l’éducation morale, civique, religieuse, sexuelle.
Ensuite les parents doivent établir un contrat et respecter ses souhaits. Egalement, parler avec leur enfant de ses propres émotions est bénéfique pour lui. Cela lui permettra de développer des attitudes plus empathiques et plus sociables dans sa vie future.
Et enfin pour la sauvegarde de ces deux dernières, les parents doivent veiller sur leur enfant. C’est à dire de surveiller surtout ces fréquentations. Car y’a dicton qui disait  » dit moi qui tu fréquentes je te dirai qui tu es ». Cela veut dire c’est la fréquentation qui présente le pourcentage le plus élevé pour que l’enfant perde les valeurs inculquées par la famille.
Donc le doigt accusateur qui est porté à l’endroit des parents pour qui l’enfant a des écarts de conduite au sein de la société. C’est dire que le comportement manifesté par l’enfant dans son entourage n’est que le reflet de l’éducation qu’il reçoit à la maison.

Cette éducation familiale doit aussi en milieu scolaire participer sur l’avenir de l’enfant.

B) L’éducation familiale, le socle de l’avenir de l’enfant dans le domaine scolaire

L’éducation familiale devient le socle car elle occupe une place importante sur l’avenir de l’enfant surtout en milieu scolaire. En se focalisant sur les buts de l’éducation familiale qui font l’objet de débats. En général, les parents subviennent aux besoins physiques de l’enfant, le protègent des nuisances, lui transmettent des compétences et valeurs culturelles jusqu’à ce qu’il devienne indépendant, généralement après l’adolescence. Ce qui veut dire que le but principal de l’éducation familiale c’est de préparer l’avenir de l’enfant.
Pour atteindre cet objectif, il faut que La pression familiale influence tout autant la scolarité des enfants. C’est à dire que la réussite scolaire d’un enfant passe souvent par une bonne communication entre l’école et la famille. Selon des études, le soutien affectif de la famille, intégrant des dialogues concernant l’école, les appréciations des enseignants et les options à choisir, serait le premier annonciateur de la réussite scolaire d’un enfant.
Donc c’est sans doute une évidence de dire que la famille est le premier système social, par lequel le jeune enfant acquiert et développe des compétences cognitives et sociales. Ces propos ne justifient donc que l’éducation familiale comme le principal socle de l’avenir de l’enfant.

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